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Civilisations
Arpégène
Gouvernement
République
Devise
Nos voix seront nos lois
Alliances

Fondation
15 décembre 0020
Description courte

La république d'Arpégène est un pays du nord des Bastionautes, séparé d'Artagnia à son est par la mer Parteggione et d'Obert à son sud par le fleuve Scaritoure. Son territoire s'étend jusqu'aux terres du Centre par le biais de son comptoir colonial d'Amontefiume et de son protectorat de Spondegrigie.

Villes
Description

Histoire

Arpégène pendant l’Antiquité

Arpégène serait la plus ancienne civilisation des Bastionautes, des traces historiques relatant une présence humaine sur les lieux antérieure de quelques années aux tribus d'Eterstone. Les premières traces de l’installation durable d’une population sur le site de l'île de Desderia remontent à -1300. Les Wilrfurd y ont développé une cité vers la fin du 3e siècle avant notre ère sous le nom de Palstreacë. En -41, les troupes solfeggi abordèrent les rives de la Portagrama et édifièrent un campement militaire fortifié près de la cité qu’ils rebaptisèrent « Chiastrecce ». Avec une population croissante, aux alentours de l’an 20, la petite ville fut élevée au rang de colonie militaire. A chaque défaite de l’armée solfeggi dans les contrées de l’autre côté du fleuve, Chiastrecce servit de base de repli. Au 4e siècle, la puissance solfeggi aux bords de la Portagrama fut réduite suite aux incursions répétées des barbares, et Chiastrecce fut livrée à son sort. L’avènement de Benvoglio II, riche mécène et marchand, et de sa conversion à la foi permirent à plusieurs villes, dont Obert et Artagnia de prospérer à l’abri de son influence. Ce fut le cas de Chiastrecce, rebaptisé Arpégecce en 496. Au 6e siècle, l’évêque de Desderia fit fusionner les diocèses les plus importants d'Arpégecce en une capitale et établit le premier son autorité dans la région.

Guerre de Childroche et Ligue barcellique

Forte d'une certaine stabilité économique par les échanges fréquents avec les états voisins des Côtes du Nord et d'une population toujours grandissante, Arpégène commença à tourner son attention vers les terres païennes du Sud où se trouvaient de nombreux royaumes disparates. Si l'intention officieuse du conseil diocésain était sans doute de mettre la main sur un marché bien plus vaste et moins apte à résister par son manque de structures et d'organisation, pour rivaliser avec la seule puissance économique marquante du Sud, Fourbi, la justification invoquée n'en a pas moins été l'expansion de la bonne parole du marénisme.

Mais les locaux ne l'entendirent pas tous de cette oreille. Là où les premiers contacts avec les tribus des mines de Sahrûn furent jugés bénéfiques, le très belliqueux royaume des montagnes de Childroche n'attendit même pas que les premiers marchands et hérauts arpéginois leur présentent leurs hommages. La légende veut qu'à peine un salut de la main esquissé par le porte étendard au bas de la muraille childrochienne, une pluie de flèches se soit abattue sur lui et la caravane arpéginoise. Un haut gradé childrochien aurait alors laissé aux rescapés le soin de rapporter un message de guerre au Conseil diocésain.

En réaction, le Prince-Evêque Silvio di Vallegalo, faisant miroiter aux yeux des souverains d'Obert et d'Artagnia la menace que pourrait constituer pour les Côtes du nord un conflit incontrôlé au Sud, parvint sans trop de mal à les mettre d'accord sur la création d'une alliance militaire et économique, nommée Ligue barcellique et dont l'acte fondateur serait la lutte contre Childroche.

Copie du Traité du Château de La Sauvegarde , officialisant la création de la Ligue :

Les gouvernements d'Artagnia, Obert et Arpégène, ayant souci de défendre la prospérité des Côtes du Nord, préoccupés aussi de la menace constituée par la politique belliciste du royaume de Childroche, souscrivent au suivant Traité. Résolus à unir leurs efforts pour leur défense collective et pour la poursuite permanente de la maximisation de leurs intérêts, les Etats parties au présent Traité ont conclu :

. la création de la Ligue Barcellique comme structure permanente de coopération commerciale et organisation de défense militaire, fonctionnant sur le principe de défense mutuelle assurée. Les parties conviennent qu’une attaque armée contre l’une ou plusieurs d’entre elles sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties ; en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d’elles assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt telle action qu’elle jugera nécessaire, y compris l’emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région des Côtes du Nord.

Séparés par de nombreux kilomètres et la mer Marchiave, aucune des deux parties n'eut d'abord une flotte suffisante pour lancer contre l'autre un assaut qui ne serait à perte.

Incident du Mols-Scaritoure et Guerre équine

Dans la nuit du 8 au 9 février 812, un groupe de jeunes Obertiens s'est introduit sans ordre sur le territoire d'Arpégène. Sans que l'on sache s'il s'agissait de leur but premier, ils ont capturé le cheval du Prince-Evêque, Lealta, véritable mascotte de la principauté à l'époque, et l'ont emmené avec eux en direction de Voualbeck-sur-Mols.

A peine son absence remarquée, une troupe de gardes arpéginois s'est lancée à leurs trousses, mais ils n'arrivèrent pas à temps pour récupérer le destrier et empêcher l'avènement de l'incident dit "du Mols-Scaritoure" : alors que les Obertiens venaient de franchir le pont joignant Voualbeck-sur-Mols à Belcante, la bête fut abattue par le garde-frontière, les prenant pour des pillards.

Les travaux d'historiens convergent tous sur l'importance occupée par Lealta dans l'espace culturel arpéginois pour justifier une réaction disproportionnée aux yeux de beaucoup. En effet, à peine la nouvelle rapportée au Prince-Evêque, il convoqua au milieu de la nuit le Conseil diocésain qui décida unanimement de la guerre le 09 février.

Saint communiqué du Conseil diocésain d'Arpégène

Ô fidesles du monde, ô puissants sousverains !

Cestte date est date à marquer d'un sang noyr, car elle vit périr la mascotte ecclésiale, le destrier de nostre Très Saint Prince-Evêque Silvio di Vallegalo, le cheval Lealta, des mains du boueux instendant d'Obert.

Sur ses ordres, une perfide esquipée entroit le Très Saint Territoire d'Arpégène et déroboit le Très Pieux destrier qu'elle mena en la mer, jusques à la Mort.

Point n'est mot assez fort pour dire la douleur de nostre Saint souverain ; point n'est de chastiment égal à tel crime.

Le Conseil diocésain, par Dieu, et pour l'honneur, déclare la guerre à Obert.

Persuadons à tous, à quelque classe de la société qu'ils appartiennent, chevaliers ou piestons, riches ou pauvres, par vos fresquentes prédications, de venger cestte perte infernale.

À tous ceux quy partiront et quy mourront en route, que ce soy sur terre ou sur mer, ou quy perdront la vie en combattant, Arpégène vous hosnorera.

                          *A Belcante, le neuvième jour du moy de Febbraio, ano dominum 812*

Il fallut 20 jours aux deux armées pour se retrouver sur le champ de bataille : en effet, aucun des deux camps n'était préparé à un conflit ; Arpégène trop absorbée dans son rapprochement avec Fourbi et Obert en pleine expansion de son agriculture. Le conflit ne suscita d'ailleurs pas de ralliement international ni derrière l'un, ni derrière l'autre des dirigeants. Les alliés et les rivaux ne voyaient cette guerre que comme quelque chose de futile, comprenant au mieux qu'Arpégène veuille laver son honneur. Les siplomates obertiens déplorèrent tourefois une hostilité ouverte de la papesse à leur égard, information qu'Arpégène n'a pas démenti, prétendant même avoir tout fait pour calmer les velléités d'excommunication de la tête de la religion maréniste. La réaction du Duc Edouard d'Artagnia, allié aux deux ennemis, fut elle très scrutée et l'on sait qu'il fit l'objet de l'appel des deux belligérants. Mais, soucieux de préserver l'équilibre au sein de la Ligue barcellique, il affirma une neutralité ambiguë dans sa déclaration du 15 février, laissant la porte ouverte à l'envoi de troupes artaniennes comme mercenaires :

Edouard, par la grâce de Dieu, Duc d'Artagnia: En accord avec les principes généraux de notre glorieuse et éternelle Ligue Barcellique, le Duché d'Artagnia déclare sa neutralité dans la guerre opposant nos très chers alliés Arpégène et Obert. Nous, Edouard, Duc D'Artagnia espérons pouvoir servir d'intermédiaire afin d'éviter un conflit qui ne servirait les intérêts d'aucune de nos grandes nations.

Néanmoins, afin de respecter la constitution de notre Etat, tous ceux qui voudraient proposer leurs services armés sont libres de le faire tant qu'ils n'arborent pas la bannière d'Artagnia. En cas de manquement à cette règle, les coupables seront jugés pour haute trahison.

Car tel est notre plaisir, donné A Walsbury le quinzième jour du mois de février, l'an de grâce huit-cent-douze, et de notre règne le vingt-troisième.

Signé Edouard, Duc d'Artagnia. Et scellé du grand sceau rouge.

Le Prince-Evêque, conscient de l'état négligé de ses troupes, leva un impôt de guerre pour financer l'appel à un bataillon de mercernaires d'Artagnia dont l'aide fut décisive dans les combats et à la tête duquel se trouvait d'ailleurs le prince héritier du trône d'Artagnia, ce qui fut interprété comme un geste diplomatique du Duc Edouard à l'endroit du puissant Prince-Evêque. Après de nombreuses provocations diplomatiques, portant entre autres sur le nom du fleuve les séparant (Obert l'appelant Mols et Arpégène Scaritoure), l'affrontement eu lieu sur le sol de la République sérénissime d'Obert le 29 février 812.

Comme nous le rapporte l'article des Chroniques de Mars du 1er mars sur la guerre, la traversée du fleuve et le manque d'entraînement rendirent les combats particulièrement pénibles pour les soldats d'Arpégène, dont tous les assauts furent repoussés par les Obertiens. La victoire fut finalement assurée à Belcante par les mercenaires d'Artagnia, pourtant deux fois inférieurs en nombre.

Avec des pertes des deux côtés et une victoire en demi-teinte pour le Prince-Evêque qui était dans l'impossibilité matérielle et humaine de pousser jusqu'au siège du Château de la Sauvegarde, les deux belligérants entérinèrent la paix lors d'un sommet à Walsbury. La question du nom fleuve fut tranchée, et on accorda le Scaritoure aux vainqueurs. Obert s'engagea en prime à offrir un de ses meilleurs chevaux au Prince-Evêque en remplacement de Lealta.

Ce conflit ouvrit les yeux des deux nations sur la faiblesse de leurs armées, poussant Obert vers une diplomatie plus pacifiste, là où Arpégène multiplia les efforts pour se munir d'alliés infaillibles.

Mariage royal arpégino-fourbien et bicamérisme

Reprise et fin de la Guerre de Childroche

Mort de Silvio di Vallegalo et guerre civile de succession

Révolution camériste

Politique

Organisation

1 - La Principauté épiscopale

Par la fusion de ses évêchés en une capitale, Belcante, Arpégène s'est consituée principauté épiscopale, dont le gouvernement avait la forme d'une chambre diocésaine, dirigée par un Prince-Evêque jusqu'à la Révolution camériste. Soumis à l'autorité pontificale, le Prince-Evêque administre cependant le territoire d'Arpégène selon son interprétation de l'ordre divin, en accord avec le principe de tutelle du théoconsulte (vigilanza) : la Constitution arpéginoise place l’ensemble des institutions (politiques, judiciaires et militaires) sous l’autorité du Prince-Evêque et de la Chambre diocésaine. Proclamée terre d'adoration, Arpégène était ainsi une théocratie dirigée par un Prince-Evêque et sa chambre diocésaine dont la devise était "Tel est l'ordre divin".

2 - Le gouvernement transitoire de la République

Après la proclamation de la République, la période de transition instituée vit le gouvernement d'un nombre restreint de chefs révolutionnaires, sous la houlette de Lorenzo da Véra, qui prit le titre de Sovrano, mettre en place les insitutions de la République. Peu réglementé, le pouvoir de ce gouvernement de transition ne connaissait de facto aucune autre limite que celles, morales, du Sovrano, qui n'en abusa jamais.

3 - La République

Relations extérieures

Société

Langue

La langue d'Arpégène est l'arpégique, langue fille du tessturien.

Religion

Le marénisme est la religion commune d'Obert, Artagnia et Arpégène, fondée sur la croyance en la Maré Sanctissima.